Journal théâtral de Tobias M. Visse

Journal théâtral de Tobias M. Visse

LA PARADE OPERATIQUE du millénaire de Caen

 

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Malgré ma déception face à la parade en général, j'ai beaucoup apprécié le concert baroque et les éléments sur la guerre et la reconstruction. 

 

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09/05/2025
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Création du pull Olivier Py

Idée du projet

J'ai eu l'envie de réaliser un pull à l'effigie d'Olivier Py lorsque j'avais commencé à réfléchir sur les designs des pulls sur mes pièces, pour mes amis. Tout de suite, cette idée m'a plu : réaliser un vêtement unique qui montrerait mon intérêt pour cet artiste !

Je me sui tourné vers le site Teamshirts pour la réalisation du sweat (n'ayant ni le matériel ni les compétences qui me permettraient de réaliser ce projet à la main), puisqu'il propose une impression sur les manches.

Design : des choix à faire

Dès le début du projet j'avais quelques certitudes : le sweat serait noir, il aurait "TABULA RASA" sur le(s) bras, un dessin devant, et une citation à l'arrière.

Maintenant, je devais décider...

 

Tabula Rasa

Si à l'origine je souhaitais imprimer "Tabula Rasa" (référence au chien concept dans les Illusions Comiques) sur les deux manches, j'ai rapidement abandonné cette idée. En effet, le faire sur les deux bras était beaucoup plus cher (et on frôlait le hors budget) et j'ai eu l'idée de garder une manche vierge pour une potentielle signature d'Olivier Py lui-même ! (Au posca blanc, que je repasserais ensuite à la javel.)

 

Citation dos

C'est sans doute ce choix qui fut le plus complexe... Choisir une citation ! Assez courte, afin qu'elle puisse être lisible sur un dos, assez compréhensible, assez "tout public" pour ne pas me faire détester des parents dans la rue... J'ai longtemps hésité entre choisir des citations des ENFANTS DE SATURNE ou des ILLUSIONS COMIQUES... Puis, j'ai pensé aux définitions du théâtre que l'on trouve (entre autres) à la fin des I.C.

En effet, ce sont (pour la plupart) des citations assez courtes, efficaces, et toujours très belles.

Le choix fut, à partir de là, très rapide.

J'ai relu, deux ou trois fois, ce passage de la pièce et, systématiquement, c'est sur la même phrase que je m'arrêtais... Pour la relire... Pour m'en imprégner.

 

"Le théâtre est cet amant d'un soir qui dit : 'oublie-moi, et je te serai rendu'."

 

Voilà, comme une évidence...

 

Dessin choisi

 

Prométhée enchaîné - Eschyle, - 4 Olivier Py, - theatre-contemporain.net

Dessin OP n°5 © Olivier Py / Festival d’Avignon

Résultat

Voilà le pull lorsque je l'ai reçu le 13 juin 2024 !


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Photos publiées dans la story de mon compte instagram (respectivement le 14 et le 13 juin 2024)

 

   Arrière du pull

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04/05/2025
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"Pourquoi encore un homo... ?"

Au début de cette année 2025, j'ai présenté une pièce, En cherchant la Pervenche, au festival de mon université. Lors de l'audition, l'une des questions que le jury m'a posées était "pourquoi un couple homosexuel ?". C'était une question à laquelle je m'attendais, puisqu'on me l'a posée quelques centaines de fois au cours de ma vie, depuis que j'ai commencé à écrire plus sérieusement et à m'intéresser à la représentation homosexuelle dans mes œuvres. Elle ne m'a pas surpris. Pourtant, devons-nous réellement nous justifier ?

 

C'est vrai, non ? Pourquoi doit-on se justifier lorsqu'on crée des personnages homosexuels ? Doit-on avoir une raison profonde ? Et, s'il faut une raison, pourquoi ne pas questionner l'inverse ? On ne dit pas "pourquoi un couple hétérosexuel", non ? Non, puisque l’hétérosexualité est perçue comme neutre, naturelle, évidente. Être hétérosexuel, c'est ce qu'on considère comme la norme, la base. Alors, il faut forcément une raison lorsqu'on décide de s'en éloigner. Représenter la déviance est donc perçu comme un choix militant, qui cache une envie politique. Je ne vais pas dire que ce n'est pas politique ! Car tout l'est fondamentalement, et ce serait une erreur de prétendre le contraire... Cependant, il faut cesser de croire que ces représentations ne servent qu'à prouver quelque chose, à dénoncer, à servir une idée... Puisque, dans ce cas, le simple fait d’exister en dehors de ladite norme devient un acte suspect ou dérangeant, qu'on doit expliquer. Conséquences de la maladie qui gangrène encore (et toujours) la société actuelle : l'inconfort vis-à-vis de la diversité.

 

Comme cette question semble intéresser tous celleux qui se penchent sur les textes des "gens comme moi" : je crée des personnages homosexuels parce que je suis pédé, que j'aime profondément et passionnément les hommes et que je veux en parler. Non, je ne sers pas une idée militante par le seul choix de l'orientation de mes personnages (mes idées militantes se trouvent ailleurs dans mon verbe), et ce n'est pas avec cela que je veux choquer et provoquer. J'écris des invertis, parce que notre amour mérite d’exister sur scène, tout simplement.

Et si, vraiment, nous devons interroger la sexualité d’un personnage : je ne suis pas contre. Mais, pitié, faisons-le dans les deux sens. "Pourquoi parler d'un couple hétérosexuel ?", "Pourquoi ce choix ?".

 

Et je vous laisserai en vous disant ceci : la vraie liberté artistique est de pouvoir créer sans se justifier. Tout dans l'implicite, n'expliquer que si l'envie nous vient, et laisser le public réfléchir de lui-même.


01/05/2025
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Masterclass avec Stephan Zimmerli

Grâce à la Comédie de Caen et l'Université, j'ai pu participer à une masterclass sur l'architecture interne !

 

Nous avons dû réaliser notre "palais mental"...

 

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29/04/2025
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Mes pièces et livres

Œuvres achevées

Pièces
  • En cherchant la pervenche, ou Mais je t'aimerai toujours (2023-2024) : Antoine et Etienne sont deux artistes qui s'aiment d'un amour passionnel, d'un amour fou. Etienne a vingt-cinq ans, Antoine en a cinquante et il se meurt à petit feu. Que faire quand sa muse, son amant, son amour, son âme, meurt ? Que faire quand on sait que l'on va vivre des décennies encore après sa mort ?
  • Apotemno, ou Projections fantasmagoriques d'une amputation (2019-2025) : Vincent Samuelsky est un étudiant d’Histoire comme vous et moi... Ou presque. Passionné par les récits de dictature, il fantasme sur ces figures de dictateurs. Ce qu'il préfère est le récit de leurs morts, leurs mutilations. Poussé par son obsession pour le sexe, la violence et la soumission, il raconte et revient sur sa métamorphose, ses amputations… dans le but de devenir un homme sexuellement parfait. Il est aidé dans sa quête par Martyrium, la figure fantasmée d'un homme dominant. Par la provocation, cette pièce questionne sur la fascination des pires facettes de l’humain, mêlant discours politique dystopique et exaltation divine.

 

Recueils
  • Au prix de mon malheur (2011-2024) : Ce livre, c'est un rêve d'enfant, un de ces rêves qu'on pense irréalisables. Ce livre, c'est une lettre d'amour, une épitaphe, et le voyage entre les deux. Ce sont des écrits de mes trois à mes seize ans et un hommage à ceux qui m'ont fait écrire.

Œuvres en cours d'écriture

Pièces
  • Comme une partie de poker (2022- ) : La troupe d'un théâtre modeste se retrouve chez son directeur, Collin, pour jouer à une partie d'un Poker dont seuls eux connaissent les règles. Mais le jeu n'est-il pas qu'un prétexte ? Collin, blessé, prétend s'être battu. Pas de qui, pas de pourquoi. Dans cette partie de poker, le directeur a peur, et le poète reste silencieux.
  • Le Pire de l'élite (2023- ) : "Moi" est un homme obsédé par l'idée d'un suicide parfait, le plus triste et inoubliable, afin de faire payer ceux qui ne croient plus en lui. Dans ses échanges avec l'ami, l'amant et d'autres, il cherche désespérément à se faire remarquer, mais son égoïsme et ses illusions rendent sa quête pathétique, révélant plus de ridicule vanité que de véritable souffrance.
  • De chair et de papier (2025- ) : Eugène Hyacinthe est un grand nom du journalisme, brillant, provocant, adulé autant que détesté. Quand Ismaël surgit dans sa vie, Eugène commence à vaciller. Est-il un admirateur, un juge, un double ? Tandis que tout s’effondre autour de lui — l’amour, le succès, les amitiés — une question s’impose : que reste-t-il d’un homme quand il ne croit plus en rien, qu'il a passé sa vie à se vendre pour un peu plus de pain ?
  • La mort de Molière (2025- ) : 1673. Jean-Baptiste Poquelin de Molière s’éteint. Charles Varlet de La Grange le veille. Un acteur venu d’un autre siècle les observe. Rien ne finit. Tout recommence.

 

Romans / nouvelles
  • Graciliandros (2024- ) : Quand Camille, un jeune homme troublé, entre par hasard dans le cabaret de l'Hospice des damnés, il entame une découverte de sa sexualité au rythme de rencontres avec des figures aux rapports complexes. Il se lie avec Maurice et Jacques, un duo sado-masochiste où Maurice, cruel et manipulateur, pousse Camille à se confronter à ses désirs et à ses propres limites.
  • Lettres retrouvées d'un castrat italien (2024- ) : Marcial Moretti est né le 17 février 1883 à Venise et mort le 5 octobre 1981 à Montmartre, Paris. De son vivant, il fut le dernier castrat du XXe siècle, et l'une des voix les plus vénérées de l'opéra européen. Mais derrière la lumière des projecteurs, Moretti se battait avec ses propres démons. Dans ses journaux et lettres, il confie sa solitude, sa quête de sens, ses réflexions sur la guerre et les difficultés de vivre la célébrité en tant que castrat. Ses écrits révèlent un homme à la fois vulnérable et réfléchi, profondément conscient de la nature éphémère de la célébrité et de l'art. Après son décès, Lucien Fontaine, scénographe et proche collaborateur de Moretti, a veillé à ce que ses lettres et journaux personnels soient archivés selon ses dernières volontés. Ces archives, couvrent la période de 1898 à 1981.

 

Recueils
  • Les amours malades (2023- ) : Que celui qui ne connut pas l'amour passe doucement son chemin. Car c'est d'amour qu'il s'agit, de tendresse et d'étreintes.

14/04/2025
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