Journal théâtral de Tobias M. Visse

Journal théâtral de Tobias M. Visse

Rencontres


Rencontre avec le Nouveau Théâtre Populaire

Aujourd'hui, nous avons eu la chance (avec les L3 théâtre et les Masters) de rencontrer le Nouveau Théâtre Populaire (plus précisément, quatre de ses membres).

 


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Merci à Emilien Diard-Detoeuf de nous avoir accordé le temps de discuter et de prendre une photo avec lui après la rencontre. De gauche à droite : Noah, Émilien Diard-Detœuf, Anouk, et moi-même.

 

Extraits de mes notes

Ce qui aide à faire tenir la troupe, surtout dans les moments difficiles, sont les liens affectifs que les membres ont tissés entre eux, mais aussi le fait de laisser la liberté à chacun de faire d'autres choses, d'avoir d'autres projets en dehors du NTP. Ils ne sont donc pas contraints. De plus, leur capacité d'admiration envers certaines figures théâtrales (notamment Jean Vilar...) est important pour l'avancée de leurs projets. Avoir des idoles donne la foi de continuer. Il faut se souvenir d'où l'on vient, ce qui nous façonne aujourd'hui.

Selon le NTP, il faut avoir conscience de la difficulté sur le long terme. En effet, une carrière théâtrale n'est pas un sprint, mais un marathon. Le titre du collectif est aussi une aide contre les moments de doute, puisqu'il donne leur programme, en quelque sorte. Ils sont obligés de s'y tenir, mais il s'agit d'une réelle opportunité.

Sur leurs contraintes, la plus importante est celle du temps. Leur nombre leur impose de travailler très vite (étant vingt-et-uns à devoir être rémunérés), ils ont donc dix-sept jours pour monter leurs spectacles. C'est pourquoi leurs premières idées sont gardées (pas le temps de réfléchir à autre chose !). Une autre contrainte est celle de la programmation. Leurs spectacles font peur aux directeurs et directrices de théâtre ! En effet, on parle tout de même de trilogies (un spectacle par soir pendant trois jours et une intégrale de sept heures) assez conséquentes, qui se font rares et qui n'attirent pas beaucoup les programmateurs... (Bon, juste après, il [Émilien Diard-Detœuf] a parlé d'Olivier Py, donc j'ai écrit en majuscules "IL A DIT 'OLIVIER PY' !"...)

Dans leurs spectacles (plus précisément leurs trilogies Molière et Balzac), ils ont pour but de mettre en avant le génie du texte ("le génial"), ce qui donne un côté brut aux projets.

 

"Vous voulez dire quelque chose, les amis, là ??" - Émilien Diard-Detœuf, qui n'a presque pas arrêté de parler depuis le début.

 

Ils sont aussi leurs propres employeurs, ce qui crée un rapport de pouvoir très différent que dans les autres compagnies. Il n'y a pas vraiment de figure d'autorité, de chef, de hiérarchie, en fin de compte. Cette conception du collectif n'est pas venue dès le début, mais avec l'expérience.

Sur ce qu'ils décident de mettre en avant dans leur façon de travailler, Émilien Diard-Detœuf répond que, pour lui, le plus important est la troupe elle-même. Il privilégie ainsi les personnes avec qui il travaille au-delà de tout le reste.

Ils privilégient aussi la quête du plaisir, qu'ils ne souhaitent pas opposer à l'intelligence.

 

"La hype du flan aujourd'hui." - Émilien Diard-Detœuf (alors, là, je ne pourrais pas vous redire le contexte...)


30/01/2025
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RENCONTRE AVEC MICHEL FAU

 

J'ai eu la joie de rencontrer et de parler à Michel Fau !

Michel Fau est un des metteurs en scène, comédiens, acteurs et chanteurs importants du monde du théâtre français. Je l'ai vu sur scène en juin 2022, alors qu'il jouait son George Dandin au théâtre de Caen, et je l'avais découvert quelques années auparavant, lorsque je commençais à m'intéresser au travail d'Olivier Py. Il a notamment joué dans Les Enfants de Saturne, Les Illusions Comiques, et Piège pour un homme seul (que je n'ai pas vu, mais que j'espère voir un jour !). Il a aussi joué dans un épisode de Capitaine Marleau, où il est excellent.

J'ai eu le plaisir d'échanger avec lui sur Instagram et maintenant de lui parler en face à face ce dimanche 7 avril, après avoir vu sa mise en scène de Lorsque l'enfant paraît la veille (au théâtre de Caen, toujours) !

Merci à lui d'avoir pris le temps de dialoguer avec moi.


07/04/2024
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