Journal théâtral de Tobias M. Visse

Journal théâtral de Tobias M. Visse

Mes travaux


Création du pull Olivier Py

Idée du projet

J'ai eu l'envie de réaliser un pull à l'effigie d'Olivier Py lorsque j'avais commencé à réfléchir sur les designs des pulls sur mes pièces, pour mes amis. Tout de suite, cette idée m'a plu : réaliser un vêtement unique qui montrerait mon intérêt pour cet artiste !

Je me sui tourné vers le site Teamshirts pour la réalisation du sweat (n'ayant ni le matériel ni les compétences qui me permettraient de réaliser ce projet à la main), puisqu'il propose une impression sur les manches.

Design : des choix à faire

Dès le début du projet j'avais quelques certitudes : le sweat serait noir, il aurait "TABULA RASA" sur le(s) bras, un dessin devant, et une citation à l'arrière.

Maintenant, je devais décider...

 

Tabula Rasa

Si à l'origine je souhaitais imprimer "Tabula Rasa" (référence au chien concept dans les Illusions Comiques) sur les deux manches, j'ai rapidement abandonné cette idée. En effet, le faire sur les deux bras était beaucoup plus cher (et on frôlait le hors budget) et j'ai eu l'idée de garder une manche vierge pour une potentielle signature d'Olivier Py lui-même ! (Au posca blanc, que je repasserais ensuite à la javel.)

 

Citation dos

C'est sans doute ce choix qui fut le plus complexe... Choisir une citation ! Assez courte, afin qu'elle puisse être lisible sur un dos, assez compréhensible, assez "tout public" pour ne pas me faire détester des parents dans la rue... J'ai longtemps hésité entre choisir des citations des ENFANTS DE SATURNE ou des ILLUSIONS COMIQUES... Puis, j'ai pensé aux définitions du théâtre que l'on trouve (entre autres) à la fin des I.C.

En effet, ce sont (pour la plupart) des citations assez courtes, efficaces, et toujours très belles.

Le choix fut, à partir de là, très rapide.

J'ai relu, deux ou trois fois, ce passage de la pièce et, systématiquement, c'est sur la même phrase que je m'arrêtais... Pour la relire... Pour m'en imprégner.

 

"Le théâtre est cet amant d'un soir qui dit : 'oublie-moi, et je te serai rendu'."

 

Voilà, comme une évidence...

 

Dessin choisi

 

Prométhée enchaîné - Eschyle, - 4 Olivier Py, - theatre-contemporain.net

Dessin OP n°5 © Olivier Py / Festival d’Avignon

Résultat

Voilà le pull lorsque je l'ai reçu le 13 juin 2024 !


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Photos publiées dans la story de mon compte instagram (respectivement le 14 et le 13 juin 2024)

 

   Arrière du pull

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04/05/2025
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"Pourquoi encore un homo... ?"

Au début de cette année 2025, j'ai présenté une pièce, En cherchant la Pervenche, au festival de mon université. Lors de l'audition, l'une des questions que le jury m'a posées était "pourquoi un couple homosexuel ?". C'était une question à laquelle je m'attendais, puisqu'on me l'a posée quelques centaines de fois au cours de ma vie, depuis que j'ai commencé à écrire plus sérieusement et à m'intéresser à la représentation homosexuelle dans mes œuvres. Elle ne m'a pas surpris. Pourtant, devons-nous réellement nous justifier ?

 

C'est vrai, non ? Pourquoi doit-on se justifier lorsqu'on crée des personnages homosexuels ? Doit-on avoir une raison profonde ? Et, s'il faut une raison, pourquoi ne pas questionner l'inverse ? On ne dit pas "pourquoi un couple hétérosexuel", non ? Non, puisque l’hétérosexualité est perçue comme neutre, naturelle, évidente. Être hétérosexuel, c'est ce qu'on considère comme la norme, la base. Alors, il faut forcément une raison lorsqu'on décide de s'en éloigner. Représenter la déviance est donc perçu comme un choix militant, qui cache une envie politique. Je ne vais pas dire que ce n'est pas politique ! Car tout l'est fondamentalement, et ce serait une erreur de prétendre le contraire... Cependant, il faut cesser de croire que ces représentations ne servent qu'à prouver quelque chose, à dénoncer, à servir une idée... Puisque, dans ce cas, le simple fait d’exister en dehors de ladite norme devient un acte suspect ou dérangeant, qu'on doit expliquer. Conséquences de la maladie qui gangrène encore (et toujours) la société actuelle : l'inconfort vis-à-vis de la diversité.

 

Comme cette question semble intéresser tous celleux qui se penchent sur les textes des "gens comme moi" : je crée des personnages homosexuels parce que je suis pédé, que j'aime profondément et passionnément les hommes et que je veux en parler. Non, je ne sers pas une idée militante par le seul choix de l'orientation de mes personnages (mes idées militantes se trouvent ailleurs dans mon verbe), et ce n'est pas avec cela que je veux choquer et provoquer. J'écris des invertis, parce que notre amour mérite d’exister sur scène, tout simplement.

Et si, vraiment, nous devons interroger la sexualité d’un personnage : je ne suis pas contre. Mais, pitié, faisons-le dans les deux sens. "Pourquoi parler d'un couple hétérosexuel ?", "Pourquoi ce choix ?".

 

Et je vous laisserai en vous disant ceci : la vraie liberté artistique est de pouvoir créer sans se justifier. Tout dans l'implicite, n'expliquer que si l'envie nous vient, et laisser le public réfléchir de lui-même.


01/05/2025
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Masterclass avec Stephan Zimmerli

Grâce à la Comédie de Caen et l'Université, j'ai pu participer à une masterclass sur l'architecture interne !

 

Nous avons dû réaliser notre "palais mental"...

 

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29/04/2025
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Mon cahier d'Espace Théâtral

Dans le cadre des cours du deuxième semestre en L2 Arts du Spectacle Théâtre, nous devions tenir un cahier de bord d'espace théâtral. Nous avions la liberté d'en faire un objet plastique, et de nous amuser avec, ce que j'ai fait.

 

Voici les 80 pages de ce cahier.

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Représentés, dans l'ordre d'apparition :

Julien Campani en Tartuffe, Valentin Boraud en Sganarelle / en Lucien de Rubempré, Émilien Diard-De œuf en La Grange / en fondeur / en poète fou / en singe / en Mads / en Blondet, Clovis Fouin en Finot, Thomas Durand en Lousteau, Jean Vilar, Peter Brook, Olivier Py, Pierre-André Weitz, Bertrand de Roffignac en Peer Gynt, Fabien Cavaillé (notre professeur), Thomas Fersen, Richard Fontana en Horace Bianchon, Léo Cohen-Paperman, Joseph Fourez en Dauriat, Morgane Nairaud en Coralie, Lazare Herson-Macarel en Nathan.

 

Quelques dessins extraits du cahier :

émilien

 

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07/04/2025
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PREMIERE SCENE de Charlotte Opsy

J'ai pu participer à la dernière scène ouverte du french caen-caen !

 

© : jaderlz et urfav.rory.te

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02/04/2025
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